mardi 14 septembre 2010

Reflective Vs. Backlit



les dernier tecnologie l c d


(1)-Pixels et sous-pixels
L’étrange lucarne, toujours plus grande, s’est transformée en fenêtre. Mais les écrans plats et, par extension, les écrans des appareils mobiles (téléphones, baladeurs et tablettes de lecture numérique) sont une grande famille composée de branches technologiques différentes. Ainsi, téléviseurs LCD et plasma ne fonctionnent pas de la même façon, l’écran Oled d’un téléphone mobile non plus. Quand ce n’est pas une technologie qui se ramifie elle-même comme le LCD avec l’apparition du LCD Led, Direct et Edge, ou comme l’Oled qui a engendré l’Amoled.
Dans ce foisonnement d’écrans, un principe identique est à l’œuvre. L’image numérique se décompose en petits éléments, les pixels. A la manière d’une mosaïque, chaque pixel se voit attribuer une couleur afin de dessiner l’image finale. Reste à colorer le pixel. Celui-ci est lui-même formé de sous-pixels de couleurs rouge, vert et bleu qui se confondent dès que l’on est loin de l’écran. La variation de leur luminosité respective détermine la couleur finale du pixel. Les technologies des écrans numériques se distinguent par la manière dont sont créés les sous-pixels. Passage en revue pour y voir plus clair.
(2)-Technologie plasma
A une échelle minuscule, l’écran plasma reprend le principe du tube néon. Chaque sous-pixel est l’équivalent d’une lampe phosphorescente : il enferme un gaz (mélange d’argon et de xénon) qui, lorsqu’il est placé sous tension, se met dans un état d’excitation appelé plasma. Il émet alors des rayons ultraviolets (UV), invisibles à l’œil. Chaque sous-pixel contient aussi un luminophore. Lequel est constitué d’une substance chimique qui réagit aux UV en émettant de la lumière.
La composition chimique du luminophore détermine la couleur de la lumière qu’il émet. Quant à la variation de la luminosité de chaque sous-pixel, on joue sur la fréquence d’excitation électrique. Pour une même durée, plus un sous-pixel est excité souvent, plus le plasma émet des UV, plus la réponse du luminophore paraît intense. En raison de la taille des pixels (deux fois celle des pixels d’un écran LCD), la technologie plasma s’installe plutôt dans les écrans de plus d’un mètre de diagonale
(3)-Technologie LCD
LCD signifie Liquid Crystal Display, c’est-à-dire, en français, écran à cristaux liquides. Un tel écran se compose de plusieurs couches. A l’arrière, des tubes fluorescents éclairent les cristaux liquides, lesquels sont coincés entre deux filtres qui ne laissent passer la lumière que sous un certain angle : ils sont dits polarisants. Les cristaux liquides, quant à eux, jouent le rôle de stores : la quantité de lumière qu’ils laissent passer, varie en fonction de la tension électrique qui leur est appliquée. En bout de course, des filtres colorés teintent la lumière sortante de rouge, de vert ou de bleu selon le sous-pixel.
(4)-Technologie LCD-Led
Les écrans LCD sont utilisés aussi bien pour les téléviseurs que pour les appareils mobiles de taille réduite. Leur épaisseur résulte essentiellement du système de rétroéclairage. Pour la réduire, les fabricants ont remplacé les tubes fluorescents par des centaines de Led, d’où l’appellation LCD Led indiquée sur certains écrans. C’est uniquement le système d’éclairage qui diffère. La technologie d’affichage reste, elle, identique. Il y a alors deux possibilités : soit les Led émettent directement de la lumière blanche, soit elles se déclinent en rouge, vert et bleu de man ière à recréer la lumière blanche (LCD Led RVB ou RGB).
Dernière déclinaison de la technologie LCD, les écrans Led Edge. Dans ce cas, les diodes, au lieu de tapisser la face arrière de l’écran, occupent ses côtés, dans l’épaisseur du cadre. Et c’est un fond réfléchissant qui répartit alors la lumière sur toute la sur face de l’écran.
(5)-Technologie Oled
Pour créer les sous-pixels, les écrans Oled utilisent des cousines des diodes électroluminescentes (Led). Lesquelles sont conçues à partir de composants organiques (d’hydrogène, d’oxygène, d’azote et de carbone), d’où le O d’Oled. Leur avantage par rapport aux Led classiques : elles peuvent couvrir des surfaces. Pas de système de rétroéclairage, la diode de chaque sous-pixel émet sa propre lumière quand elle est activée électriquement. Sur un écran Oled, la diode est prise entre deux électrodes (anode et cathode) en forme de grilles linéaires disposées perpendiculairement. La mise en lumière d’un sous-pixel s’effectue par la mise sous tension de la ligne de l’anode et de la colonne de la cathode correspondante.
(6)-Technologie Amoled
Déclinaison de l’Oled, l’écran Amoled est équipé d’une grille de circuits électroniques, appelée matrice active (Active Matrix). Chaque sous-pixel possède des transistors qui permettent de l’activer directement. Un tel système permet de réduire la consommation électrique et d’augmenter la précision de l’affichage. Les écrans Oled et Amoled, beaucoup plus fins que les écrans LCD grâce à l’absence de rétroéclairage, sont actuellement dévolus aux écrans de petites tailles (baladeurs, appareils photo numériques et téléphones mobiles). Certains téléviseurs Oled existent, mais demeurent très onéreux. Pour l’instant.
(7)-Technologie Imod
Bien que les appareils équipés d’écrans Imod ne soient pas encore en vente, cette technologie mérite d’être citée pour son approche originale. L’écran Imod exploite la lumière ambiante pour donner vie aux couleurs. Revers de ce principe : un tel écran est illisible dans le noir. Pour parvenir à créer des couleurs, la technologie Imod, commeInterferometric Modulator (modulateur interférométrique), s’inspire des ailes irisées des papillons.
Les sous-pixels sont constitués de pièges à lumière. Des composants électroniques prennent la forme d’une cavité et sont équipés d’une partie mécanique, une membrane souple et réfléchissante. Comment fonctionnent ces cellules ? La lumière extérieure entre dans la cavité, traverse un empilement de films très fins qui la décompose, et vient frapper la membrane miroir. Par un jeu d’interférences entre les rayons lumineux, la lumière qui s’échappe est d’une unique couleur, celle-ci dépendant de la profondeur de la cavité. Quand la membrane réfléchissante reçoit une impulsion électrique, elle se colle à l’empilement de films par attraction électrostatique et bouche la cavité. Dans ce cas, la cellule absorbe toute la lumière incidente, elle apparaît donc noire. Les sous-pixels rouge, vert et bleu sont donc chacun composés de plusieurs cellules Imod, afin de faire varier leur luminosité.
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L’encombrant écran cathodique a laissé la place à plusieurs types d’écrans de plus en plus fins. Mais les écrans plats ne fonctionnent pas tous de manière identique… Explications.
Souvenez-vous, c’était hier, presqu’une éternité. Nos téléviseurs, légèrement bombés à l’avant, dissimulaient à l’arrière une impressionnante protubérance : le tube cathodique, grâce auquel les images prenaient vie. Par opposition à ces obèses bourrés d’électronique, les écrans suivants, bien plus sveltes, sont devenus populaires sous l’appellation « écrans plats ». Plus besoin d’une large table pour les poser, certains propriétaires les accrochent même au mur de leur salon, telle une œuvre d’art.